Cancer de l’anus : 6 symptômes à surveiller

Auteur: | Catégorie:Cancer, Maladies, Médecine

Le cancer anal est souvent diagnostiqué à tort comme une simple affaire d’hémorroïdes, mais il s’agit en réalité d’un type de cancer rare, mais très dangereux. En raison de la gêne qu’ils peuvent causer, ses symptômes sont souvent difficiles à évoquer, ce qui rend le diagnostic précoce encore plus difficile. C’est pourquoi il est important de connaître les signes visibles de cette maladie, ainsi que ses causes et les méthodes de diagnostic appropriées.



Le cancer anal se développe dans le canal anal et doit être distingué du cancer du rectum, qui affecte les parois internes de cette partie du tube digestif et présente des caractéristiques similaires à celles du cancer du côlon. Il existe différents types de cancer anal, mais le carcinome épidermoïde est le plus courant.

Bien que le cancer anal reste l’un des cancers les plus rares, représentant moins de 3 % des tumeurs malignes de l’anus ou du rectum, on observe une augmentation des cas diagnostiqués ces dernières années. Il est donc important de connaître les symptômes, qui peuvent inclure des douleurs anales, des saignements, des démangeaisons, des écoulements ou des changements dans les selles, ainsi que les facteurs de risque tels que l’infection par le papillomavirus humain (HPV), le tabagisme et les antécédents familiaux de cancer. Si vous présentez l’un de ces symptômes, il est important de consulter rapidement votre médecin pour un diagnostic approprié et un traitement précoce.




Les personnes à risque et les causes du cancer anal :

Ce cancer affecte principalement les personnes adultes de plus de 60 ans et touche trois fois plus les femmes que les hommes. Les causes exactes de cette maladie restent inconnues, mais plusieurs facteurs peuvent augmenter le risque de développer un cancer anal. Les principales causes incluent :

  • Le tabagisme, qui peut irriter la muqueuse anale et affaiblir le système immunitaire ;
  • Un système immunitaire affaibli, qui peut résulter d’une infection par le VIH ou de la prise de médicaments immunosuppresseurs ;
  • Des irritations régulières de l’anus, qui peuvent être causées par une hygiène insuffisante, l’utilisation de papier toilette abrasif ou la pratique de la sodomie ;
  • L’infection par le virus du papillome humain (HPV), qui est le principal facteur de risque pour le développement du carcinome épidermoïde, le type le plus courant de cancer anal. Le virus peut être transmis par contact direct de la peau ou des muqueuses, en particulier lors des rapports sexuels.

Il est important de noter que bien que ces facteurs augmentent le risque de cancer anal, il est possible de développer cette maladie même en l’absence de facteurs de risque identifiables. Si vous présentez des symptômes tels que des douleurs anales, des saignements ou des changements dans les selles, il est important de consulter votre médecin pour un diagnostic approprié.

Les symptômes du cancer anal :




Diagnostic du cancer anal dans sa première phase :

Le dépistage précoce est crucial pour augmenter les chances de guérison de tous les types de cancer, y compris le cancer anal. Le toucher rectal est l’une des méthodes de diagnostic de la première phase du cancer anal, au cours de laquelle le médecin examine la cavité anale à l’aide de ses doigts pour détecter des bosses ou toute autre anomalie dans la région.

Si des anomalies sont détectées, une anuscopie est effectuée pour permettre au médecin d’examiner l’intérieur du canal anal. Cette méthode de diagnostic consiste à insérer un anuscope, un tube ou un spéculum, dans l’anus.

D’autres examens, tels que la biopsie, le scanner ou l’IRM, peuvent être nécessaires pour confirmer le diagnostic de cancer et déterminer sa nature.




Évolution et traitement du cancer anal :

Lorsqu’il est dépisté à un stade précoce, les chances de guérison du cancer anal sont bien plus élevées, car les métastases sont rares, de même que les récidives après traitement. Les traitements courants pour le cancer anal incluent la chimiothérapie, la radiothérapie et la chirurgie, et jusqu’à 70% des patients se rétablissent grâce à ces traitements.

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