Une Écossaise « sent » la maladie de Parkinson grâce à son odorat hypersensible et aide la recherche médicale
La maladie de Parkinson est encore souvent mal connue.
Comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé, « la maladie de Parkinson est une maladie dégénérative du cerveau associée à des symptômes moteurs (mouvements lents, tremblements, rigidité et déséquilibre) et à d’autres complications, notamment des troubles cognitifs, de la santé mentale, du sommeil ainsi que des douleurs et des troubles sensoriels ».
Malheureusement, le médicament qui est actuellement le plus efficace pour lutter contre les symptômes et offrir aux patients une certaine qualité de vie n’est pas toujours accessible, sur le plan financier ou logistique.
Cependant, le diagnostic précoce reste très important. Pour ce faire, il est important de consulter des spécialistes. Il semblerait aussi qu’un nouvel outil de dépistage soit bientôt disponible.
Il a été élaboré par des scientifiques, en collaboration avec une femme aux capacités hors du commun.
En effet, Joy Milne, une infirmière écossaise à la retraite, a un odorat extrêmement développé. C’est comme ça qu’elle a remarqué une odeur étrange sur son mari qui s’est avéré ensuite être atteint de la maladie de Parkinson.
Elle a testé cette capacité dans un hôpital, avant d’entrer en contact avec l’université d’Édimbourg qui l’a soumise à des tests. L’infirmière a rempli tous les critères avec succès, à la surprise générale des chercheurs.
La raison de cette détection olfactive serait la production altérée de sébum chez les patients atteints par la maladie de Parkinson.
Dès lors, cela a permis de développer un test basé sur le simple prélèvement de sébum sur la peau.
Ensuite, le diagnostic permet une prise en charge globale, notamment sur le plan de l’hygiène de vie, qui peut aider énormément les patients.
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