La maladie d’Alzheimer pourrait se transmettre, révèle une étude dont les résultats inquiètent

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Une découverte scientifique majeure et quelque peu troublante vient de voir le jour dans le monde médical. Des chercheurs britanniques ont récemment publié dans la revue Nature Medicine les résultats préliminaires d’une étude sur la maladie d’Alzheimer, suggérant une possibilité de transmission de cette maladie neurodégénérative. Cette révélation suscite à la fois intérêt et préoccupations dans la communauté scientifique et le grand public.



Le Fond de l’Étude : L’étude se concentre sur huit patients qui, à première vue, n’avaient aucun point commun médical notable. Cependant, une caractéristique les liait tous : dans les années 1980, ils avaient reçu une hormone de croissance extractive, une pratique courante à l’époque pour les personnes cherchant à augmenter leur taille. Cette hormone était extraite de la glande hypophysaire de cadavres humains, une méthode désormais interdite en raison des risques associés, notamment suite au scandale de la maladie de la vache folle.

Le Lien avec la Maladie d’Alzheimer : Les chercheurs ont découvert que cette hormone de croissance extractive pourrait avoir joué un rôle dans la transmission de la maladie d’Alzheimer. La protéine infectieuse connue sous le nom de prion, déjà associée à des maladies dégénératives comme la maladie de Creutzfeldt-Jakob (liée à la vache folle), semble être le vecteur de cette transmission. En effet, le contact avec un prion anormal peut entraîner le développement de la maladie et affecter le cerveau.




L’Implication des Hormones de Croissance : Le Huffington Post, citant l’étude, mentionne que l’accumulation de protéines β-amyloïde, caractéristique de la maladie d’Alzheimer, serait compatible avec une transmission iatrogénique, c’est-à-dire induite par un médicament ou un traitement médical, en l’occurrence les extraits d’hypophyse. Cette hypothèse renforce les inquiétudes autour de l’utilisation passée de ces hormones de croissance.

Un Risque Encore Méconnu : Bien que la possibilité d’une transmission iatrogénique de la maladie d’Alzheimer puisse paraître alarmante, les auteurs de l’étude soulignent qu’une telle forme de la maladie pourrait être rare. Ils insistent sur le fait qu’il n’existe actuellement aucune preuve suggérant que le dépôt de bêta-amyloïde pourrait se transmettre dans les activités quotidiennes normales entre individus.

Conclusion : Cette étude met en lumière un aspect potentiellement nouveau et préoccupant de la maladie d’Alzheimer, soulignant la nécessité de revoir les mesures de prévention contre les transmissions accidentelles via des procédures médicales et chirurgicales. Elle rappelle également l’importance de la prudence et de la rigueur dans le domaine de la recherche médicale et des traitements appliqués. Bien que de nombreuses questions restent sans réponse, cette découverte ouvre la voie à de nouvelles recherches essentielles pour mieux comprendre et combattre cette maladie dévastatrice.




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