Alaskapox : qu’est-ce que cet étrange virus qui vient de faire un mort ?

Auteur: | Catégorie:Santé, Science

La communauté médicale est en alerte suite au décès d’un homme en Alaska, causé par un virus peu connu du grand public, l’Alaskapox. Cet événement soulève des questions sur la nature de ce virus et son potentiel de risque pour la santé publique.



Le monde, encore sous le choc de la pandémie de Covid-19, reste vigilant face à l’émergence de nouveaux virus. L’Alaskapox, identifié pour la première fois en 2015, vient de provoquer son premier décès enregistré, attirant l’attention des autorités sanitaires et de la population. Ce virus appartient à la famille des orthopoxvirus, qui comprend également le virus de la variole du singe, connu sous le nom de Monkeypox.

Selon les autorités sanitaires, l’homme décédé souffrait d’immunodépression, ce qui a sans doute exacerbé la gravité de la maladie. Bien que rare, avec seulement sept cas recensés depuis sa découverte, l’Alaskapox présente des symptômes similaires à ceux d’autres orthopoxvirus, tels que des éruptions cutanées et une lymphadénopathie.




Le cas du défunt a particulièrement retenu l’attention en raison de la sévérité de ses symptômes, notamment une défaillance respiratoire, signe potentiel d’une évolution du virus et de son mode de transmission. À ce jour, l’Alaskapox n’est pas connu pour se transmettre d’humain à humain, mais le contact avec certains mammifères, tels que les campagnols à dos roux et les musaraignes, a été identifié comme vecteur de contamination.

L’infectiologue Benjamin Davido, exerçant à l’Hôpital Raymond Poincaré de Garches, appelle à la prudence tout en évitant l’alarmisme. Il évoque la possibilité que cette forme respiratoire du virus puisse, à l’instar de la variole du singe, muter et devenir transmissible entre humains par gouttelettes. Cependant, aucun cas n’a encore été signalé en dehors de l’Alaska, un état peu densément peuplé avec un écosystème distinct qui pourrait limiter la propagation du virus.

Les spécialistes restent attentifs à l’évolution de la situation, cherchant à comprendre les mécanismes de propagation de l’Alaskapox afin de prévenir tout risque de contagion élargie. Pour l’heure, le monde médical et la population sont invités à rester informés et vigilants face à ce virus encore mal connu, tout en poursuivant la recherche pour mieux comprendre et contrer sa propagation.




 

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